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Atelier réalisé avec des grandes sections et Cours préparatoire (enfants entre 5 et 6 ans) : six séances de une heure.


Le continent des imaginaires.

Ce projet d'éducation populaire est né de la rencontre entre Ludovic Souliman (conteur) et Suzy Platiel (ethnolinguiste), qui a mené de nombreuses recherches sur le conte outil d'éducation. Après avoir expérimenté concrètement cet outil pendant quelques années, Ludovic a à cœur de le partager avec des collègues conteurs afin qu'eux-mêmes le diffusent.

Pour chaque participant(e), son lieu de naissance marquera le début du voyage. Ce projet mêle oralité et écriture, art et culture, place l'individu dans un collectif, mémoire et histoire, réalité et imaginaire. Le nombre de séances dépend des objectifs recherchés (création d'un cercle de parole, d'un livre objet, d'une forme de spectacle...), soit de 3 à 12 selon le projet. Le contenu de l'atelier n'est pas figé car chaque séance peut apporter des surprises apportées par les participants

Au départ des contes, des proverbes, des devinettes... pour débuter un grand voyage à la découverte de ce monde magique enfoui en chacun de nous. La parole du conte est essentielle sous sa forme orale, non lue, vivante. La conteuse partage une histoire avec ses mots et son vécu. Pour chacun(e) une feuille de couleur, qui représente un pays dont chaque prénom sera la capitale. Pour chaque participant(e), son lieu de naissance marquera le début du voyage.Ce projet mêle oralité et écriture, art et culture, place l'individu dans un collectif, mémoire et histoire, réalité et imaginaire.


« Si tu ne sais plus où tu vas, regarde d'où tu viens » dit un proverbe africain.

Quand c'est possible (en fonction du public), les prénoms des parents grands-parents ainsi que leurs lieux de naissance nourriront le trajet.

Chacun se fabriquera un nom magique (ex ci-dessus : Sacalegeralweliz) pour vaincre les épreuves du voyage : il y aura des fossés à franchir, des grottes sombres à explorer ou des montagnes à escalader, voire des dragons à vaincre...
Chacun pourra être accompagné, dans son voyage imaginaire, d'un membre de sa fratrie, d'un animal de compagnie, d'un jouet favori, d'une recette préférée... pour égayer ou rassurer sa route.

A chaque étape, entre l'animatrice-conteuse et les participants sont échangés des paroles et récits de vie ou récits imaginaires, des contes traditionnels : au milieu d'un cercle de parole, se forme, de feuille en feuille, le Continent des imaginaires, un continent unique fait d'identités multiples, une véritable mosaïque humaine. La conteuse-animatrice est le catalyseur de la recherche des racines. Par ses histoires issues des pays ou régions révélés par l'atelier, elle valorise chaque origine, chaque langue, chaque culture. Par des jeux d'oralité (devinettes, exercice de mémoire, improvisations...), elle fait participer les membres du cercle en les faisant entrer dans l'histoire. L'atelier est un engagement commun de tous les participants. Personne n'est en dehors du cercle. Son impact déborde largement le temps de l'atelier, puisque les participants peuvent être amenés à questionner leur famille pour répondre à la question des origines ; et rapporter ainsi des mots, récits, recettes, anecdotes pour nourrir la séance suivante.

Source : Le continent des imaginaires est au départ un projet d'éducation populaire issu de la rencontre entre un conteur et une ethnolinguiste de renom, Ludovic Souliman et Suzy Platiel. Après l'avoir expérimenté plusieurs années avec des publics en difficulté sociale et scolaire de la région parisienne, Ludovic Souliman, le transmet par voie de stage aux conteurs-animateurs professionnels. Chacun(e) remodèle l'atelier selon sa personnalité et en fonction des besoins du public concerné.

Pourvu que le conte soit toujours et encore outil d'éducation, outil d'humanité !

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